Context, Field and Landscape of Audiovisual Translation in the Arab World
Abstract
Abstract: Translation, as a cultural mediation, builds bridges between the Arab world and the outside world, particularly the west and continues to occupy a pivotal place in Arab society. Over the past two centuries, and since the establishment of the school of translation in Cairo in 1835, translation has been viewed as a vehicle of Nahda (progress) and Tanweer (enlightenment). Over the past two decades, however, translation in the Arab world has been radically transformed both at the practice and policy levels. The turn of the new millennium has brought about changes that have shaken the state of affairs and challenged old thinking and the ways of doing things. First, digital technology has changed the way things are done from work, play and study to the ways we socialise, shop and entertain ourselves. Second, a report on human development in the Arab world published in 2002 by the United Nations Development Programme (UNDP), revealed the unhealthy state of translation in most Arab countries. The paper examines the state of audiovisual study in Arabic and invites scholars to focus a lot more on their own local environment. It argues that a quarter of a century after the conference that launched the concept of AVT in Europe in 1995, the time has come for Arab academia to start developing its (own) theoretical frameworks for the localisation of audiovisual translation studies with the view of making translation studies not only relevant to society but also to play the role it was envisaged two centuries earlier.
Keywords: Arabic, audiovisual culture, AHDR 2002, digital humanities, edutainment, multimedia translation, Covid-19
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Contexte, domaine et paysage de la traduction audiovisuelle dans le monde arabe
Résumé : La traduction, en tant que médiation culturelle, construit des ponts entre le monde arabe et le monde extérieur, en particulier l'Occident, et continue d'occuper une place centrale dans la société arabe. Au cours des deux derniers siècles, et depuis la création de l'école de traduction au Caire en 1835, la traduction a été considérée comme un véhicule de Nahda (le progrès) et de Tanweer (les lumières). Au cours des deux dernières décennies, cependant, la traduction dans le monde arabe a été radicalement transformée, tant au niveau de la pratique que de la politique. Le tournant du nouveau millénaire a entraîné des changements qui ont ébranlé la situation et remis en question les vieilles idées et les façons de faire. Tout d'abord, la technologie numérique a changé la façon de faire les choses, du travail, du jeu et de l'étude à la façon dont nous nous socialisons, faisons nos courses et nous divertissons. Deuxièmement, un rapport sur le développement humain dans le monde arabe publié en 2002 par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) a révélé l'état malsain de la traduction dans la plupart des pays arabes. L’article examine l'état de l'étude audiovisuelle en arabe et invite les chercheurs à se concentrer davantage sur leur propre environnement local. Il soutient qu'un quart de siècle après la conférence qui a lancé le concept de la traduction audiovisuelle en e Europe en 1995, le temps est venu pour les universités arabes de commencer à développer leurs (propres) cadres théoriques pour la localisation des études de traduction audiovisuelle afin de rendre les études de traduction non seulement pertinentes pour la société mais aussi pour jouer le rôle qu'elles étaient envisagées deux siècles plus tôt.
Mots-clés : arabe, culture audiovisuelle, AHDR 2002, humanités numériques, multimédia, Covid-19
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On line ISSN 1775-352X
Paper ISSN 2066-5083
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